Les créations d'emplois potentiels pour assurer ces priorités d'action énergétique, de mobilités et de transitions alimentaires


La rénovation énergétique

Les besoins d’emplois supplémentaires (France) pour assurer cette rénovation d’ici 2030 = 210 000 (entre 170 000 et 250 000) (Source DARES – France Stratégie septembre 2023)

Le renouvellement générationnel et le développement des circuits cours et l'emploi agricole local

Hypothèse « fermes collectives » : 25% de ces 350 départs > 435 créations d’emplois théoriques 2025 >2035 (87.5 x 5).

175 emplois nécessaires sur la CUD pour cette relocalisation des productions de FRUITS et LEGUMES.

Les besoins d'emplois potentiels pour assurer les priorités d'action économiques, sociales et de territoire


Secteurs d’activité↓

Ouvriers

Employés

Agents de maîtrise

Cadres

Total

Industrie

9 200

3 500

2 800

2 500

18 000

Services

1 800

4 200

1 000

1 000

8 000

Agriculture

150

50

20

30

250

 

Dont

Secteurs d’activité↓

Ouvriers

Employés

Agents de maîtrise

Cadres

Total

Tertiaire supérieur

300

1 200

800

1 700

4 000

Numérique

200

500

400

900

2 000

Sur la période 2025-2030, la zone d’emploi de Dunkerque connaîtra une dynamique de recrutement exceptionnelle, portée par l’essor industriel (notamment les gigafactories et les EPR), la transition énergétique et la diversification du tissu économique. L’industrie concentrera plus de la moitié des 26 000 recrutements potentiels, avec une forte demande d’ouvriers, de techniciens et de cadres pour accompagner la modernisation des sites et l’innovation. Les services (logistique, santé, administration) représenteront le deuxième pôle d’embauche, offrant de nombreuses opportunités pour les employés et agents de maîtrise.

Le tertiaire supérieur et le numérique afficheront une progression notable, avec des besoins croissants en cadres, ingénieurs, développeurs et experts IT, illustrant la montée en compétences du territoire. L’agriculture, bien que minoritaire, continuera de recruter des ouvriers et techniciens spécialisés.

La répartition par catégorie socioprofessionnelle reflète la spécialisation industrielle de Dunkerque, mais aussi la montée des qualifications : 36 % d’ouvriers, 29 % d’employés, 16 % d’agents de maîtrise et 16 % de cadres. Le principal défi sera d’attirer, former et retenir les talents, dans un contexte de tension sur certains métiers techniques et numériques. Cette dynamique offre d’importantes perspectives d’emploi et de mobilité professionnelle pour l’ensemble du bassin dunkerquois.

Les besoins de compétences/métiers et Formations pour anticiper ces priorités


Secteur d'activité Principaux métiers recherchés
Industrie Opérateur de production – Soudeur – Technicien maintenance – Ingénieur process – Électromécanicien
Services Chauffeur poids lourd – Agent logistique – Aide-soignant – Gestionnaire administratif
Tertiaire supérieur Chef de projet – Contrôleur de gestion – Ingénieur R&D – Consultant décarbonation
Numérique Développeur full-stack – Spécialiste cybersécurité – Data analyst – Technicien cloud
Agriculture Conducteur d’engins agricoles – Technicien agroéquipement – Opérateur de conditionnement [INSEE]

La zone d’emploi de Dunkerque affiche une dominance industrielle (56 % des recrutements), tirée par les gigafactories (Verkor, ProLogium), la chimie et la transition énergétique. Les métiers techniques (opérateurs, soudeurs, techniciens maintenance) représentent 70 % des besoins industriels, avec 9 200 postes d’ouvriers et 2 800 agents de maîtrise. Les services/logistique (25 % des embauches) recrutent chauffeurs poids lourds, agents logistiques et aides-soignants, soutenus par l’expansion portuaire.

Le tertiaire supérieur et le numérique (6 000 postes) recherchent des profils qualifiés : chefs de projet, ingénieurs R&D, data analystes (1 700 cadres), mais peinent à combler l’écart entre offre locale et demande. L’agriculture (250 postes) et la construction (6 500 emplois) restent minoritaires, axées sur des compétences spécialisées (mécanisation, BTP décarboné).

Répartition CSP :

Défis :

Focus par secteur d'activité


Cette structuration reflète une économie en mutation, combinant héritage industriel et diversification stratégique, mais exige une montée en compétences accélérée pour éviter les goulets d’étranglement.

La zone de Dunkerque, en pleine mutation industrielle et énergétique, fait face à des déficits structurels de formations dans plusieurs secteurs clés, malgré les efforts récents. Les données issues des études GPECT, CCI Hauts-de-France et acteurs locaux révèlent des besoins critiques.

1. Industrie

2. Tertiaire supérieur et numérique

3. Agriculture et agroalimentaire

4. BTP et logistique

5. Santé et services publics

Synthèse des défis transversaux

Priorités d’action :

A NOTER que des secteurs ont été identifiés comme “à risque” (22% des emplois sont identifiés comme tels sur la CUD). Ils ne verront pas nécessairement leur activité globale diminuer, mais les évolutions en termes de compétences ou de localisation pourraient profondément transformer l'emploi dans ces secteurs. Identifier ces travailleurs et emplois dits "à risque" permettra de mettre en œuvre des politiques d'accompagnement et de reconversion ciblées.

Sources : INSEE – Fichier FLORES –> parution 08/2023

Sur la CUD, ces principaux secteurs "à risque" sont identifiés :

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