Zone d'emploi de Dunkerque
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1 - Territoire
Découpage territorial
- 75 communes
- Les EPCI (*lien en ANNEXE) :
- 2 EPCI situés sur la ZONE :
- CUD de Dunkerque (23 communes)
- CC des Hauts de Flandre
- 2 EPCI largement répartis sur les ZE voisines :
- CC de la région d’Audruicq (Zone d’Emploi de Calais)
- CC de Flandre Intérieur sur la ZE de St Omer.
- 2 EPCI situés sur la ZONE :

- Les particularités du territoire
- Le boom de l’emploi sur le territoire représenterait, selon le syndicat mixte du SCoT, 24 000 emplois supplémentaires à l’horizon 2033, dont une grande partie serait localisée sur le Grand Port Maritime de Dunkerque.
- Ces emplois sont pour partie liés à l’industrie et à l’énergie mais aussi à la construction des deux réacteurs EPR. Si ces créations se concrétisaient, les pourvoir constituerait un enjeu majeur pour ce territoire où la population baisse depuis les années 2000 du fait d’un important déficit migratoire.
- Même si une partie des emplois nouvellement créés était occupée par des chômeurs, un boom d’une telle ampleur sur le marché du travail nécessiterait un choc majeur sur l’attractivité du territoire en matière de migrations alternantes et/ou résidentielles.
- Les 10 900 départs à la retraite prévus dans les 10 ans impactent également ces chiffres qui doivent également prendre en compte les effets de la réforme.
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2 - Les chiffres clés
LES CHIFFRES CLÉS DU TERRITOIRE
Les mobilités
L’Accessibilité à pied ou vélo :
Source : « Territoire au futur (SHIFT PROJECT / ADEME) 2024
- Sur la CUD, 91 % (68.5%) peut accéder à pied/vélo à un collège/lycée et 71% à une gare (47%)
Répartition des déplacements domicile - travail
Source : INSEE, Recensement 2021- Déplacements domicile-travail
- 66% des salariés de la ZE travaillent hors de leur commune de résidence (75%)
Le versement mobilité
Source : Recensement, déplacement domicile/travail, Urssaf
- 2% > pour 11% d’utilisation de transports en commun. Mais 4% d’utilisation à Gravelines avec ces mêmes 2%.
Le Logement et sa dynamique
Source : INSEE RP 2022 (géographie au 01/01/24) + (HDF)
Total logements : 133 595 > + 0.57% sur 1 an
- Maisons : 87 586 > + 0.57% sur 1 an
- Appartements : +0,55 % sur un an
- Logements vacants : 8 179 > 6.63% (7.7%) VA et % en ↗ / 2016
Résidences principales :
- 118 819 (88.9%) > % en ↘ /2016
- Logements sociaux : 29 014 (24.4% – 19.2%) > VA en ↗ /2016
Ancienneté d'emménagement:
- Les ménages « – de 2 ans » + « entre 2 à 4 ans » : Total : 10.4 + 18.3 = 28.7% (31.4%)
Les autorisations de permis de construire
2024 / 2023 : -7%
Source : Baromètre Medef/Kyu 2025
Les dynamiques économiques et du marché du travail
Les Principaux secteurs
(% de salariés dans la ZE)Emplois Recrutements Services publics
Industrie
Commerce
Services aux entreprises
Construction
36% (35%)
26% (18%)
12% (13%)
20% (19%)
6% (6%)
25%
38%
12%
14%
11%
Emplois : répartition des emplois
Recrutement : part dans les prévisions de recrutement
Sources : Insee et France Travail (BMO)L’évolutions des emplois
Total Salariés Non salariés 103 802
+ 2,72% sur 1 an< 92%
-1,08% sur 5 ans> 8%
+14,29% sur 5 ansSource INSEE - Medef/Kyu 2025
Les concentrations d’emploi selon les communes
Très largement concentré sur la ZIP de DK + Bierne/Bergues :
Géographie Infrastructures
Education / Formation
La population non scolarisée de 15 ans ou + :
Source INSEE RP 2022 (publié au 02/09/25)
- Aucun diplôme ou CEP : 23,4% (24.1%)
- Bac ou équivalent : 18,8% (17.6%)
- Diplôme BAC + 3-4, et 5+ : 14,1 % (16%)
L’offre du territoire
- 66 OF – 114 certifications
- Voie professionnelle : (cf. carte)
- 5 142 apprenants – Taux d’insertion à 6 mois : 45%
La démographie scolaire / universitaire :
2022 2023 Collégiens 13 841 13 722 (-0,86%) Etudiants 6 183 5 572 (-9%) Source DEPP 2023 – Baromètre Medef/kyu 2025
La dynamique démographique
Dont celle des actifsEffectif de la population (RP 2021)
- 272 372 > - 0.07 % vs l’année précédente
Niveau de vie médian
Source INSEE – Filosofi – Baromètre Kyu Medef 2025
- 21 500 € vs 21 420 € (HDF)
Statistiques principales
- 274.6 habitants/km2 (188) en ↗ de 0.3% / 2015
- Taux de pauvreté : 16.6% (17.2%)
- Part des ménages imposés : 47.8% (47.7%)
- Part des ménages propriétaires : 57,7% (57.4%)
- Estimation des départs à la retraite sur 10 ans :
10 894 / 65 773 salariés > -9.89% sur 1 an
Source : INSEE – RP 2022
Dynamique de l’emploi
- Evolution du taux de chômage localisé :
8,50% au T3 2024 -> + 1% / T2 2024 - Les salariés (2022) : 65 773 > +0,9% sur 1 an
- Le taux d’activité des 15-64 ans : 72,5% (72,2%)
- Taux de chômage des 55-64 ans : 11,7% (12%)
Les potentiels d’attractivité
La synthèse qualitative des interviews EDEC 2024 :
Les recommandations pour soutenir l’attractivité du territoire ont permis d’identifier des moyens où les actions collectives et les partenariatssont largement cités (tant au niveau régional que local) :
- Des mutualisations de moyens et de nouvelles solidarités collectives à inventer,
- Un Pacte de Territoire (dans l’esprit du PACTE SAT de la ZE de Maubeuge) pour le valoriser « jusqu’ au-delà des HdF ».
- Des actions collectives inter-filières/branches centrées sur les nouveaux métiers du numérique,
- Une « Task-force » territoriale tournée essentiellement vers la rapidité des SOLUTIONS,
- Une plateforme de partage des Bonnes Pratiques et des retours d’expériences (Tournée vers les économies d’énergie, la décarbonation, les solutions de sobriétés énergétiques, des ressources…
Le cadre de vie
La culture, les loisirs, le tourismeSource INSEE : base des équipements selon RP
Baromètre Medef/Kyu 2025ZE de Dunkerque HdF France Raccordements de la fibre 92% 95% 89% Offre de santé * 19 28 32 Equipement Culturels ** 3.047 2,84 3,72 Equipement sportif ** 31.428 29,43 27,93 Taux d'occupation des équipements de tourisme 60%
176 Etablissements56% 56% * Nombre de médecins pour 10.000 habitants
** Pour 10.000 habitantsL’offre de santé est dans la ZE nettement inférieure aux moyennes régionales et nationales. A l’image d’autres territoires marqués par ce déficit, il s’agit là d’un axe d’actions prioritaires.
Les chiffres des équipements culturels et sportifs sont quant à eux au-delà des moyennes régionales.
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3 - Enjeux de transition
ADAPTER LE TERRITOIRE À LA DÉRIVE CLIMATIQUE
Les OBJECTIFS NATIONAUX 2030 réclament une transformation des territoires :
- Baisser de 4.7%/an les émissions de GES d’ici 2030
- Diviser par 2 le rythme d’artificialisation des sols (2021>2030/ 2011>2020)
LES CHIFFRES de la Communauté Urbaine de Dunkerque (HDF)
- + 245 hectares entre 2011 et 2020 = 0,8% (0.5%) de son territoire en 10 ans
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11 060 732 tCO2ep (22.5% des HdF !)
Les RISQUES CLIMATIQUES sur la Communauté Urbaine de Dunkerque
- Risques climatiques : Risques côtiers, Retrait-gonflement des argiles, Inondations, Vagues de chaleur, Sécheresses
- Pour documenter ces risques : La plateforme Climatdiag de Météo-France : https://www.georisques.gouv.fr/
Sources : Territoires au Futur – Projet Shift Project (2024)
SYNTHESE des DONNEES pour guider les ACTIONS DE TRANSITIONS de la Communauté Urbaine de Dunkerque + HDF
Logement et Habitat >Rénovation énergétique et chauffage fossile
- 21,6% (26.6%) de « passoires énergétiques » sur le territoire
- 79% (82.7%) des logements du territoire à rénover d’ici 2050
- 68% (51.3%) des logements sont chauffés au gaz + 4,3% (9.1%) au fioul
Priorités d'action :
- Accélérer la rénovation énergétique des logements
- Sortir du chauffage gaz et fioul
- Soutenir la rénovation des logements des ménages les plus vulnérables.
Mobilité quotidienne> Dépendance à l’automobile
- 91% (68.5%) peut accéder à pied/vélo à un collège/lycée et 46% à 1 gare (47%).
- 1,4 % (1.6%) du parc automobile local électrifié
- 13,5% (13.9%) des ménages sont en précarité énergétique due au coût des carburants.
Priorités d'action
- Faciliter l’accès sans voiture aux services publics
- Développer l’accès aux véhicules électriques, surtout en zone rurale
- Développer les alternatives à la voiture individuelle (+ favorables aux plus modestes
Economie et Emploi > Résilience des activités locales
- 21,8% (16.3%) des emplois sont dans des « secteurs à risque » sur le territoire.
- 80% (79.8%) des actifs utilisent principalement leur voiture pour leur trajet domicile-travail,
- 4,5% des habitants (24%) dépendent de leur voiture pour les courses alimentaires.
Priorités d'action
- Accompagner la transformation des entreprises et des emplois
- Réduire la dépendance à l’automobile pour les trajets professionnels
- Faciliter l’accès sans voiture aux commerces alimentaire
Agriculture et alimentation >Sécurité alimentaire et productions locales
- 18,6% (63%) de la consommation alimentaire de la CA pourrait être fournie localement, Et 39% (100%) en diversifiant sa production agricole.
- La production locale de fruits et légumes représente 49,5% des besoins théoriques.
- Elle compte 197 exploitants dont 30% ont «55 ans et + » (35% en HdF)
Priorités d'action
- Renforcer la sécurité alimentaire (production locale)
- Assurer un approvisionnement de proximité en fruits et légumes
- Développer l’emploi agricole, + le renouvellement générationnel
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4 - Emploi
Les créations d'emplois potentiels pour assurer ces priorités d'action énergétique, de mobilités et de transitions alimentaires
La rénovation énergétique
- Les objectifs nationaux : 120 000 logements /an en étiquettes EFG à rénover/an à partir de 2024 (Loi climat et résilience 2023-2033)
- Les objectifs Hauts de France : 200 000 logements EFG et D sont à rénover d’ici 2033 (150 000 en étiquettes EFG + 50 000 en D) → Soit 20 000 /an en 10 ans = Soit 16.5% des objectifs nationaux - Les HDF pèsent 11.5% du parc national (590 000/5 090 000)
Les besoins d’emplois supplémentaires (France) pour assurer cette rénovation d’ici 2030 = 210 000 (entre 170 000 et 250 000) (Source DARES – France Stratégie septembre 2023)
- Les objectifs de la zone d'emploi de Dunkerque : 29 014 logements sociaux
- A rénover d'ici fin 2033 :
- HDF : 200 000 (en étiquettes EFG + D) / 590 000 = 34% du parc total
- ZE de Dunkerque (29 014 logements sociaux) : Hypothèse à rénover : 34% x 29 014 = 9 865 (d’ici fin2033)
- Besoins supplémentaires d'emplois réaffectés pour es objectifs :
- 34% x 4,9% (9 865/200 000) x 16.5% des 210 000 "besoins d’emploi France" = 580 emplois sur 10 ans
- A NOTER que ces besoins pourront être assurés en majorité par les emplois qui existent déjà, qui s’adapteront ou s’adaptent déjà, par ceux qui vont basculer vers la réhabilitation, et/ou ceux qui seront absorbés par l’utilisation des nouveaux matériaux décarbonés.
Le renouvellement générationnel et le développement des circuits cours et l'emploi agricole local
- En HDF : 25 340 exploitations pour 52 400 personnes = 2 personnes/exploitation et 3 600 /ces 25 340 exploitations sont en « circuits courts » = 14% d’entre elles
- Sur la ZE de DUNKERQUE : 1 163 exploitations (*source : Observatoire des territoires – ANACT 2024) > 30% de départs potentiels x 1 163 = 350
Hypothèse « fermes collectives » : 25% de ces 350 départs > 435 créations d’emplois théoriques 2025 >2035 (87.5 x 5).
175 emplois nécessaires sur la CUD pour cette relocalisation des productions de FRUITS et LEGUMES.
Les besoins d'emplois potentiels pour assurer les priorités d'action économiques, sociales et de territoire
Secteurs d’activité↓
Ouvriers
Employés
Agents de maîtrise
Cadres
Total
Industrie
9 200
3 500
2 800
2 500
18 000
Services
1 800
4 200
1 000
1 000
8 000
Agriculture
150
50
20
30
250
Dont
Secteurs d’activité↓
Ouvriers
Employés
Agents de maîtrise
Cadres
Total
Tertiaire supérieur
300
1 200
800
1 700
4 000
Numérique
200
500
400
900
2 000
Sur la période 2025-2030, la zone d’emploi de Dunkerque connaîtra une dynamique de recrutement exceptionnelle, portée par l’essor industriel (notamment les gigafactories et les EPR), la transition énergétique et la diversification du tissu économique. L’industrie concentrera plus de la moitié des 26 000 recrutements potentiels, avec une forte demande d’ouvriers, de techniciens et de cadres pour accompagner la modernisation des sites et l’innovation. Les services (logistique, santé, administration) représenteront le deuxième pôle d’embauche, offrant de nombreuses opportunités pour les employés et agents de maîtrise.
Le tertiaire supérieur et le numérique afficheront une progression notable, avec des besoins croissants en cadres, ingénieurs, développeurs et experts IT, illustrant la montée en compétences du territoire. L’agriculture, bien que minoritaire, continuera de recruter des ouvriers et techniciens spécialisés.
La répartition par catégorie socioprofessionnelle reflète la spécialisation industrielle de Dunkerque, mais aussi la montée des qualifications : 36 % d’ouvriers, 29 % d’employés, 16 % d’agents de maîtrise et 16 % de cadres. Le principal défi sera d’attirer, former et retenir les talents, dans un contexte de tension sur certains métiers techniques et numériques. Cette dynamique offre d’importantes perspectives d’emploi et de mobilité professionnelle pour l’ensemble du bassin dunkerquois.
Les besoins de compétences/métiers et Formations pour anticiper ces priorités
Secteur d'activité Principaux métiers recherchés Industrie Opérateur de production – Soudeur – Technicien maintenance – Ingénieur process – Électromécanicien Services Chauffeur poids lourd – Agent logistique – Aide-soignant – Gestionnaire administratif Tertiaire supérieur Chef de projet – Contrôleur de gestion – Ingénieur R&D – Consultant décarbonation Numérique Développeur full-stack – Spécialiste cybersécurité – Data analyst – Technicien cloud Agriculture Conducteur d’engins agricoles – Technicien agroéquipement – Opérateur de conditionnement [INSEE] La zone d’emploi de Dunkerque affiche une dominance industrielle (56 % des recrutements), tirée par les gigafactories (Verkor, ProLogium), la chimie et la transition énergétique. Les métiers techniques (opérateurs, soudeurs, techniciens maintenance) représentent 70 % des besoins industriels, avec 9 200 postes d’ouvriers et 2 800 agents de maîtrise. Les services/logistique (25 % des embauches) recrutent chauffeurs poids lourds, agents logistiques et aides-soignants, soutenus par l’expansion portuaire.
Le tertiaire supérieur et le numérique (6 000 postes) recherchent des profils qualifiés : chefs de projet, ingénieurs R&D, data analystes (1 700 cadres), mais peinent à combler l’écart entre offre locale et demande. L’agriculture (250 postes) et la construction (6 500 emplois) restent minoritaires, axées sur des compétences spécialisées (mécanisation, BTP décarboné).
Répartition CSP :
- Ouvriers (36 %) : cœur de l’industrie et du BTP.
- Employés (29 %) : logistique, santé, administration.
- Cadres/Agents de maîtrise (32 %) : innovation industrielle, numérique, management.
Défis :
- 45 % des postes techniques nécessitent des formations inexistantes localement (automatismes, cybersécurité).
- Attirer des cadres et jeunes diplômés malgré une concurrence nationale.
- Reconversion des actifs vers l’industrie 4.0 et le numérique.
Focus par secteur d'activité
Cette structuration reflète une économie en mutation, combinant héritage industriel et diversification stratégique, mais exige une montée en compétences accélérée pour éviter les goulets d’étranglement.
La zone de Dunkerque, en pleine mutation industrielle et énergétique, fait face à des déficits structurels de formations dans plusieurs secteurs clés, malgré les efforts récents. Les données issues des études GPECT, CCI Hauts-de-France et acteurs locaux révèlent des besoins critiques.
1. Industrie
- Besoins identifiés :
- Ingénieurs spécialisés en décarbonation, automatisation et gestion de chaines logistiques industrielles.
- Techniciens de maintenance 4.0 (robotique, cobotique) et opérateurs qualifiés en production de batteries.
- Électriciens industriels et techniciens contrôle qualité (formations inexistantes localement).
- Constat :
- 57 % des entreprises jugent les formations initiales inadaptées à leurs besoins technologiques.
- Seuls 20 % des offres en automatismes industriels sont pourvues, faute de compétences locales.
- Enjeu territorial :
- Combler le retard pour éviter une dépendance aux recrutements extérieurs, alors que 42 % des postes industriels nécessitent des compétences nouvelles d’ici 2028.
2. Tertiaire supérieur et numérique
- Besoins identifiés :
- Cybersécurité industrielle (protocoles spécifiques aux sites critiques).
- Data analysts spécialisés en logistique portuaire et chefs de projet numérique.
- Ingénieurs généralistes polyvalents (formations absentes à l’échelle des PME).
- Constat :
- Aucun master dédié à l’hydrogène ou à l’économie circulaire malgré les projets régionaux.
- 68 % des entreprises doivent recourir à des formations externes à l’intérieur du territoire pour le numérique.
- Enjeu territorial :
- Créer un écosystème de formations avancées en lien étroit avec les talents et éviter la fuite vers Lille ou Paris.
3. Agriculture et agroalimentaire
- Besoins identifiés :
- Techniciens en méthanisation et gestionnaires de circuits courts.
- Opérateurs en transformation agroalimentaire bas-carbone (absent des CFA locaux).
- Constat :
- Les formations existantes (BTS agricole) ne couvrent pas les enjeux de transition énergétique du secteur.
- Enjeu territorial :
- Structurer une filière formation alignée sur les objectifs de durabilité du territoire.
4. BTP et logistique
- Besoins identifiés :
- Chauffeurs poids lourd électriques et techniciens en infrastructures de recharge.
- Gestionnaires de chantiers low-tech (matériaux biosourcés).
- Constat :
- Le BTP CFA local forme uniquement aux techniques traditionnelles, sans modules « verdissement ».
- 79 % des logisticiens doivent former en interne sur l’électromobilité, faute d’offre adaptées.
- Enjeu territorial :
- Anticiper les normes européennes (Fit for 55) pour éviter des surcoûts de recrutement.
5. Santé et services publics
- Besoins identifiés :
- Infirmiers en santé au travail industriel (spécialisation inexistante).
- Coordinateurs de transitions professionnelles (publics en reconversion).
- Constat :
- Les aides financières pour études médicales n’incluent pas de formations ciblant les spécificités industrielles locales.
- Enjeu territorial :
- Adapter l’offre sanitaire à la démographie croissante liée aux recrutements industriels.
Synthèse des défis transversaux
- Adéquation formation-emploi : 95 % des entreprises prévoient de former en interne, signe d’un déficit de confiance dans l’offre existante.
- Attractivité des métiers techniques : Seulement 12 % des jeunes de 15-24 ans envisagent une carrière industrielle, perçue comme « peu innovante ».
- Coordination territoriale : Nécessité de mutualiser les plateaux techniques (ex. : bancs hydrogène de l’IUT) entre centres de formation et entreprises.
Priorités d’action :
- Créer un Campus des métiers industriels intégrant batteries, hydrogène et numérique.
- Développer des parcours hybrides (ex. : CAP Industrie + module digital).
- Impliquer les entreprises dans la co-construction des curricula (levier utilisé à 68 %).
- Les investissements récents (Electro’Mob, 20M€) marquent un début de réponse, mais l’accélération des créations de formations « sur mesure » reste le principal levier pour transformer l’essai économique en réussite sociale.
A NOTER que des secteurs ont été identifiés comme “à risque” (22% des emplois sont identifiés comme tels sur la CUD). Ils ne verront pas nécessairement leur activité globale diminuer, mais les évolutions en termes de compétences ou de localisation pourraient profondément transformer l'emploi dans ces secteurs. Identifier ces travailleurs et emplois dits "à risque" permettra de mettre en œuvre des politiques d'accompagnement et de reconversion ciblées.
Sources : INSEE – Fichier FLORES –> parution 08/2023
→ Sur la CUD, ces principaux secteurs "à risque" sont identifiés :
- Métallurgie : 5 433 emplois (33.4 % des emplois "à risque")
- Entreposage et services auxiliaires des transports : 2 815 emplois (17.3 % des emplois "à risque")
- Transports terrestres et transport par conduites : 1 919 emplois (11.8 % des emplois "à risque")
- Fabrication de produits métalliques, à l'exception des machines et des équipements : 1 508 emplois (9.3 % des emplois "à risque")
- Industries alimentaires :1 435 emplois (8.8 % des emplois "à risque")
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5 - Bilan
Les principaux défis de transition de la CUD
Pour faire progresser les TRANSFORMATIONS du territoire
- Les OBJECTIFS NATIONAUX 2033 de transformation des territoires : + 0,8% d’artificialisation des sols en 10 ans (0,5%) // à 1 objectif de réduction x 2 en 10 ans
- LES RISQUES CLIMATIQUES MAJEURS IDENTIFIES : INONDATIONS / VAGUES de CHALEUR / RETRAIT GONFLEMENT des Argiles / les SECHERESSES / les RISQUES COTIERS
- QUESTION : quels sont les PLANS DE PREVENTION de ces RISQUES et qu’en est-il de leur MAJ ?
Les datas pour guider les actions de transition
LOGEMENTS
- 22 % (27%) de passoires thermiques
- 79 % (83%) de logements à rénover (cible 2050)
- 68 % (51%) des logements sont chauffés au gaz
MOBILITES
- 91 % (68%) accès pied/vélo 1 lycée/collège
- 46 % (47%) accès à pied/vélo à 1 gare.
ECONOMIE & EMPLOI
- 22 % (16%) des emplois/secteurs « à risque »
- 80 % (80%) en voiture trajets Domicile-Travail.
AGRICULTURE & ALIMENTATION
- 19 % (63%) d’autonomie alimentaire
- 30 % (35%) des exploitants > en départs à la retraite dans les 10 ans.
Les données clefs (Zone d'Emploi de Dunkerque)
Les dynamiques
L'attractivité
Les mobilités
La Démographie - Population : -0,07 % sur 1 an
- Niveau de vie médian : 21 500 € vs 21 420 € (HDF)
- Total : +0,57 % sur 1 an
- MAISONS : 0,57 %
- APPARTEMENTS : 0,57 %
- Logements sociaux : +4,7 % / 2016
- Logements vacants : en baisse / 2016
- Les Permis de Construire : -7 % (2024/2023)
- Tx de chômage localisé : -1 % (T3/T2 2024)
- Nbre de salariés : +0,9 % sur 1 an
- Nbre emplois occupés : +2,7 % sur 1 an
- Tx de ch. des seniors : 11,7 % (12%)
- Collégiens. : -0,86 %
- Etudiants : -9 %
- L’offre de santé : 19/10 000h (28)
- Les équipements culturels : 3,05 /10 000h (2,84)
- Les équipements sportifs : 31,43 /10 000h (29,43)
Les équipements sportifs ainsi que culturels présentent des scores sensiblement supérieurs aux moyennes régionales.
C’est leur taux de fréquentation et d’utilisation qui pourra être l’indicateur à piloter et le point de départ de décisions nouvelles.
Quant à l’offre de santé elle est en retrait important des moyennes régionales : la situation de nombreuses autres ZE. Le sujet des coopérations au-delà du périmètre du territoire s’impose sur ce sujet également à l’échelle des ZE voisines.
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Utilisent les Transports en commun pour les trajets Domicile – Travail (avec 2 % de versement mobilité) :
- 11 % à Dunkerque
- 4 % à Gravelines
En prenant en compte la gratuité des transports en commun sur la CUD, ces différences, entre communes avec le même taux de versements mobilité, imposent une réflexion à partager entre tous les acteurs locaux sur le thème de l’adéquation de l’offre aux besoins (notamment pour les salariés postés).
Les scores de nombreuses autres grandes villes en HDF confirment que l’utilisation prioritaire des transports en commun tient à une grande ambition à amplifier.
Les BESOINS d’EMPLOIS identifiés / potentiels par rapport à l’ensemble de ces DONNEES
Les défis de transition
LOGEMENTS
- Sortir du chauffage gaz et fioul
- Accélérer la rénovation énergétique
580 emplois sur 2025-2030 >
MOBILITES
- Faciliter encore l’accès sans voiture aux services publics (éducation et transports)
- Développer les alternatives à la voiture individuelle (+ favorables aux plus modestes).
ECONOMIE & EMPLOI
- Accompagner la transformation des entreprises et des emplois (les secteurs à risque)
- Réduire la dépendance à l’automobile pour les trajets professionnels
- Faciliter l’accès sans voiture aux commerces alimentaires.
AGRICULTURE & ALIMENTATION
Renforcer la production locale (F&L) :
- 175 emplois pour la relocalisation de production de FRUITS/LEGUMES (CUD)
Assurer le renouvellement générationnel et développer l’emploi agricole sur la ZE :
- 450 créations théoriques sur 2025 >2035
Les défis économiques, d'emploi et sociaux
- Entre 2025 et 2030, la zone d’emploi de Dunkerque connaîtra une dynamique de recrutement importante, avec plus de la moitié des 26 000 postes créés dans l’industrie, mais aussi dans les services, le tertiaire supérieur, le numérique et l’agriculture.
- Les besoins concerneront une large palette de profils (ouvriers, techniciens, cadres, ingénieurs, experts IT), indispensables pour soutenir la modernisation industrielle, l’innovation et la transition économique du territoire.
- L’industrie, qui représente 56% des recrutements, se distingue par une forte demande de profils techniques, mais la zone souffre d’un déficit de formations adaptées en automatismes, numérique et transition énergétique.
- D’autres secteurs stratégiques comme la logistique, le BTP et l’agriculture recrutent aussi, mais rencontrent des difficultés à trouver des compétences spécialisées, ce qui pose un enjeu majeur de montée en compétences pour répondre aux besoins futurs.
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6 - Synthèse
Grille de travail pour passer à l'action
(grille de travail en commun)
Priorité / A faire, a suivre / Non prioritaire


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7 - Zones limitrophes
Les zones limitrophes à la zone d'emploi (cliquez sur le nom pour accéder à la fiche)

- Mis à jour : 15 septembre 2025
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